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De toutes les couleurs

20 Sep

Le mardi (jusqu’à nouvel ordre) c’est japonais à l’Association des Amitiés Asiatiques. L’année dernière j’avais pu intégrer un cours d’1h30 dispensé 2 fois par semaine, cours qui, faute de participants, a du être remplacé par un cours d’1h30 une fois par semaine. Cette année, le cours de mon niveau est à nouveau en danger, donc si vous vous tâtez pour reprendre le japonais, sachez qu’on est en campagne de recrutement afin de ne pas perdre notre créneau. Rassurez-vous, je ne vais pas vous tenir la jambe avec ça, c’est pas ce que j’ai en tête. J’ai appris une bien jolie chose au cours de ce soir que je me permets de partager.

En japonais, pour dire « beaucoup de … » on utilise :

  • 色々な en kanji (+ hiragana);
  • いろいろな en hiragana, l’un des 2 alphabets syllabaires japonais (celui qu’on utilise principalement quand on apprend le japonais, avec le katakana);
  • iro iro na en rōmaji, un japonais phonétique qui utilise l’alphabet latin.

Bref, retenez que pour signifier « beaucoup de … », soit le concept de variété, on utilise iro iro. Pourquoi est-ce si joli? Et bien parce que iro signifie en japonais « couleur » ! Pour indiquer qu’on parle d’une grande variété de choses en japonais, on utilise 2 fois le mot couleur : iro iro = « couleur couleur ».

La couleur comme référence du concept de variété, je trouve ça tellement vrai et tellement poétique. Ce sont des petits détails comme ça qui font que j’aimerai toujours apprendre de nouvelles langues. Ça et le fait de dessiner de nouveaux caractères.

Au fait, ne loupez-pas cette expo au Centre Pompidou si vous êtes sur Paris.
Tokyo Graphic Passport
Du 23 septembre au 3 octobre 2011

La conquête de l’espace

20 Sep

Hier j’ai lu un article sur le site typographisme.net. (Je précise que je l’ai lu :  je ne me suis pas contentée de le parcourir en diagonale et de croire que j’ai compris le propos de base sans approfondir comme il m’arrive de le faire parfois.  J’en suis fière, donc je le souligne.) Dans cet article, l’auteur explique comment recréer les différentes espaces typographiques en CSS. C’est donc globalement intéressant, mais j’ai surtout retenu l’origine de l’unité em en CSS.

Historiquement, la référence pour calibrer la taille d’une espace est le cadratin. À l’époque du plomb, un cadratin était un blanc carré (« quadratus »), d’une largeur égale à la force de corps, correspondant visuellement à la largeur de la lettre « M » capitale (d’où la désignation anglaise du cadratin, em space).

wood types

© Sage Kehau

J’aime apprendre de petites choses concrètes comme ça!

Je vous invite à lire cet article très intéressant. (Je n’ai probablement qu’un seul lecteur à ce jour, et c’est lui qui m’a fait découvrir le site typographisme.net, j’imagine donc qu’il a lu l’article et que je suis en train de brasser du vent, mais ça ne me gêne pas.)