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Pique et pique et Pictoplasma (Jour 1)

4 Jan

Petit retour sur le festival Pictoplasma Paris: Post Digital Monsters qui s’est éteint en même temps que 2011,  le 31 décembre (bonne année au fait).

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© Motomichi Nakamura

Rapidos (parce que c’est tellement intéressant que vous allez vite faire vos propres recherches), le projet Pictoplasma, c’est :

  • Quoi? Depuis 10 ans, une entreprise, c’est une maison d’édition qui développe, diffuse, publie, et archive tout ce qui touche au character design, la création graphique de personnages.
  • Qui? Lars Denicke (ancien étudiant en théorie des médias et études culturelles à l’université de Humboldt) et Peter Thaler (diplômé d’une école de cinéma et d’animation), basés à Berlin, qui ne plaisantent pas avec la création de personnages.
  • Intéressant? On peut dire que ce qui en est à l’initiative c’est la réflexion autour de la création de la « créature imagée », et qu’un réseau international en est issu (des graphistes, des illustrateurs, des designers, des concepteurs, mais aussi des danseurs, des musiciens, des performeurs, etc.) de par sa volonté de regrouper toutes les données en vue de publications, et a donné naissance, en 2004, à cette manifestation artistique. Donc oui.

Pour ceux d’entre vous qui peuvent mettre la main sur le magazine étapes, vous pourrez retrouver dans l’édition 198 (nov. 2011) un article dédié à Pictoplasma, article qui fut distribué dans son intégralité aux visiteurs.

Coup de bol : j’ai gagné 2 places, c’est donc avec ma fidèle acolyte Claire que j’ai profité de l’expo, gratos.

Il faut savoir que le thème de l’édition 2011 s’articulait autour de la figure du yéti, le chaînon manquant (« The Missing Link », tel est également le nom d’une des installations/performances) entre la créature-monstre et l’homme. C’est ce qui m’a particulièrement attiré dans cette édition.

La journée du jeudi 08/12 a été entièrement consacrée à la visite de l’expo. La veille, premier jour du festival, le show « The Missing Link » a ravi l’audience. Pour info, lors du show à Berlin, c’est la musique de Dan Deacon qui a servie de bande-son à la performance poilue. Classe.

Les temps forts de l’expo

Digital Monsters (une galerie internationale de portraits de monstres digitaux) et Post Digital Monsters (des créatures plus inscrites dans la tridimension). J’y ai retrouvé la bébête poilue de Roman Klonek que j’affectue particulièrement (la bébête, pas M. Klonek, que je ne connais pas).

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Mon petit chouchou, par le collectif Friendswithyou

The Missing Link (installation collaborative entre Pictoplasma, le collectif de costumiers berlinois Werkstattkollektiv, les artistes performeurs et danseurs Jared Gradinger & Friends et l’artiste japonais Motomichi Nakamura (à qui on doit les affiches de l’expo, ces monstres rouges et noirs).

(Haaaaa, j’arrive pas à intégrer cette vidéo comme je veux, j’arrive pas à insérer un retour charriot après la vidéo. J’enrage! Si quelqu’un a un tuyau, faites-moi signe).

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Les yétis de l’installation The Missing Link

Le projet de recherche du Chaînon Manquant : un mur regroupant des centaines de croquis de yéti, venus des 4 coins du monde. Une œuvre participative puisque les visiteurs sont invités à y laisser leur version du yéti.

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Un bout de mur de Yéti

On n’a pas pu s’empêcher de passer outre cette occasion de gâcher une si belle œuvre avec un gribouilli signé Claire&Emilie.

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Je vous le montre pas en entier, mais c’ést un véritable chef d’oeuvre

On n’a pas croisé le yéti d’Élodie Duhameau ce jour-là, mais l’illustratrice nous a révélé ses progénitures récemment via son blog :

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Allez faire un tour sur son blog

On est allée faire un petit tour du côté du centre des ressources, où les visiteurs peuvent visionner des extraits de dvd édités par Pictoplasma, dont un qui nous a particulièrement plu :


Voila pour ce premier jour d’expo. L’expo Pictoplasma se continue hors les murs avec la Character Walk : tous les lieux de Paris proposant des événements rattachés au festival sont regroupés en une ballade, pour laquelle une carte a été spécialement dessinée. Cette carte se transforme en poster reprenant une des créatures de Nakamura. Je m’en suis notamment voulu très fort d’avoir loupé l’exposition de Struwwelpeter revisité par Atak au Goethe Institut.

Le samedi 10/12, j’ai participé aux conférences de Motomichi Nakamura et Amandine Urruty (qui m’a ravie, je dois bien le dire) ainsi qu’à la projection des vidéos Pictoplasma : Best Of Characters In Motion 1. Je vous en reparle très bientôt.

Pictoplasma
Pictoplasma Paris Photos
Gaité Lyrique
Character Walk